Gestion des congés et des RTT pendant la durée du confinement – Comité Technique du 14 avril 2020 en visioconférence

Le Comité technique du Conseil départemental 64 se réuni ce mardi 14 avril 2020 après-midi avec comme ordre du jour unique la « Gestion des congés et des RTT pendant la durée du confinement ». Initialement proposé « pour information », ce point est, à la demande de l’ensemble des représentants du personnel, présenté « pour avis » et fait l’objet d’un vote (résultat du vote ci-dessous).

Pour répondre à l’état d’urgence sanitaire entraîné par la crise du COVID-19, l’exécutif départemental propose d’adapter l’organisation du temps de travail et la gestion des congés et des RTT des agents départementaux pendant la période de confinement.

Dans les faits, les agents devront obligatoirement poser une semaine de congés sur la durée du confinement (soit cinq jours de congés imposés ou l’équivalent d’un jour de congés imposé par semaine de confinement en posant l’hypothèse que le confinement durerait de 5 à 6 semaines). Cette semaine de congé devra être posée avant la fin du confinement.

Pour l’UNSA-CD64, ce confinement impacte profondément la vie des agents et leur façon de travailler, toutes et tous n’étant pas affecté de la même manière. Le retour à la vie normale pourrait être très difficile pour de nombreux agents.  L’UNSA-CD64 considére que :

    • Priver les agents de choisir leur période congés en considérant que cette période de confinement, en télétravail ou en Autorisation Spéciale d’Absence, pourrait constituer une forme de congés, est une aberration.
    • Priver les agents de choisir leur période congés au moment où ils pourraient en avoir le plus besoin est un non-sens.

L’UNSA CD64  réitère sa requête du 17 mars 2020 (Cf. article ci-dessous) et demande de faire confiance au sens du service public et à l’intelligence collective de vos agents quant à la prise de leurs congés.

Vote sur l’obligation pour chaque agent du Conseil départemental 64 de poser une semaine de congés sur la durée du confinement: l’UNSA CD64 a voté « Contre »
Représentants du personnel : 7 « Contre » (unanimité).
Représentants de l’Administration : 1 « Contre » et 7 « Pour ».

Retrouvez l’intervention de l’UNSA CD64. Suivre ce lien !

COVID 19 – L’UNSA CD64 interpelle le Président du Conseil départemental

Requête du 17 mars 2020

Monsieur le Président,

  • L’UNSA CD64 prend acte des dispositions prises par la Collectivité, dans ce contexte de mesures sanitaires exigeantes, visant à ralentir l’épidémie de COVID 19.
    Cependant, nous attirons votre attention sur quelques points :
  • Le télétravail : il ne doit pas être « vivement recommandé » comme indiqué dans la note concernant l’organisation dans les SDSEI, mais devient la règle impérative. Alors que vos consignes sont claires, les notes internes des différentes directions ne doivent pas créer le doute ;
  • Des agents, ne disposent pas à ce jour, de masques ou de solution hydroalcoolique. Il paraît nécessaire de définir et de diffuser des procédures sur la conduite à tenir en cas d’apparition de symptômes, notamment sur le lieu de travail et/ou de contact avec des collègues et/ou des usagers en présentant ;
  • Dans l’attente de l’approvisionnement en matériel, veiller à ce que les réserves de savon et d’essuies main jetables soient suffisantes sur chaque site ;
  • L’adaptation, au fil du temps, des effectifs de permanence, à la réalité de l’activité.

Nous vous proposons de créer une adresse électronique dédiée du type covid19@le64.fr, ou chaque agent pourrait faire remonter toute question ou proposition permettant de traverser au mieux cette période. Une foire aux questions, telle que celle que l’on peut trouver sur le site du gouvernement nous paraîtrait également utile.
Nous vous demandons enfin, de permettre aux agents qui auraient posé congés et/ou RTT, dans les semaines à venir et tant que s’appliqueront les mesures de limitation de sorties et de déplacements, de pouvoir en demander l’annulation et le report à une période où ils pourront en profiter pleinement (d’autant que l’information diffusée sur intranet stipule que le calendrier des congés pourra être modifié en fonction des nécessités de service).
Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.

Lutter contre le Covid-19, une responsabilité partagée

Suite à l’évolution de la situation liée au COVID-19, nous devons toutes et tous nous adapter.
La France doit faire face à une triple crise : sanitaire, sociale et économique. Notre devoir, à l’UNSA, est de limiter au maximum l’impact de ces crises et en tout premier lieu la crise sanitaire.
Nous sommes tous bousculés, et c’est normal mais nous devons tous prendre notre part. C’est pour cela que l’UNSA met à disposition une foire aux questions, enrichie régulièrement.

Nous avons, surtout, chacune et chacun, une réelle responsabilité à exercer.
Il est ainsi essentiel de se conformer aux préconisations sanitaires, qui évoluent au fur et à mesure de l’avancée de l’épidémie :

  • utiliser et préconiser les gestes barrières ;
  • mettre en place sérieusement la distanciation sociale ;
  • s’interdire tout déplacement non essentiel.

Les mesures de restrictions fortes ont été annoncées par le Président de la République. Il s’agit de ne pas tergiverser et de s’y conformer strictement.
Sur un plan social, les dernières annonces du gouvernement (chômage partiel, report de la réforme de l’assurance chômage…) sont bienvenues et correspondent aux attentes de l’UNSA. Tout ce qui sécurise les salariés, l’emploi et les entreprises permet de se concentrer sur l’essentiel, labataille sanitaire.

La volonté de l’UNSA, dans cette crise inédite est de ne sombrer ni dans l’affolement, ni dans le déni. Loin des vaines polémiques ou petites querelles, nous devons au contraire garder notre sang froid et prendre au sérieux ce moment.
Chacune et chacun d’entre nous est individuellement responsable de la réussite de cette bataille collective.

Le 8 mars, oui mais tous les jours !

A la veille du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’UNSA reste mobilisée pour que cessent toutes les discriminations faites aux femmes.

2020 doit être l’année de libération pleine et entière de la parole.
Au lendemain d’une cérémonie des Césars mouvementée, et à la veille du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’UNSA réaffirme son engagement pour la défense des droits des femmes, pour l’égalité, notamment salariale entre les femmes et les hommes, pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et le harcèlement au travail.
A cette fin, l’UNSA met à disposition de ses militant.e.s et adhérent.e.s un tract afin de mener des actions de sensibilisation et un affichage dans les lieux de travail.
Plus que jamais, l’UNSA reste mobilisée afin que cessent toutes les discriminations, de quelle que nature qu’elles soient. 

Préavis de grève du 4 au 22 janvier 2020

Ce préavis de grève couvre l’ensemble des initiatives de grève et de mobilisations des syndicats de l’UNSA Territoriaux sur l’ensemble du territoire national. L’UNSA CD64 s’y associé.

Compte tenu des annon­ces du gou­ver­ne­ment qui ne répon­dent pas à nos atten­tes et qui met­tent les agents ter­ri­to­riaux dans une situa­tion inac­cep­ta­ble puis­que beau­coup d’entre nous per­çoi­vent peu de primes et cer­tains pas du tout.

> Cliquez ici pour télécharger le préavis de grève << (s’ouvre dans un nouvel onglet)">Retrouvez le préa­vis de grève au lien sui­vant : >> Cliquez ici pour télécharger le préavis de grève <<

Il est cer­tain que si nos par­ti­cu­la­ri­tés ne sont pas prises en compte nous serons les grands per­dants de cette réforme. Notre Bureau fédé­ral a voté le dépôt d’un préa­vis de grève reconduc­ti­ble jusqu’au 22 ­jan­vier 2020, date annon­cée de pré­sen­ta­tion du projet de loi à l’Assemblée Nationale.

Tous en grève et à la manifestation le Jeudi 5 décembre

Le Président de la République et son gouvernement préparent une loi visant à fondre les 42 régimes existants en un seul régime universel.

Depuis que ce dossier a été mis sur la table, l’UNSA qui n’était pas demandeuse d’une telle réforme, a été à l’offensive pour défendre les intérêts de l’ensemble des salariés et des agents publics avec comme exigence principale le maintien de 100 % des droits acquis dans les régimes actuels.

Après plusieurs mois d’échanges et de déclarations, force est de constater :

► qu’un niveau de pension proche de son revenu d’activité n’est toujours pas garanti pour tous,

► que la remise en cause du mode de calcul des pensions pour les agents publics impactera de manière considérable leur niveau de pension.

POUR DEFENDRE NOS DROITS A LA RETRAITE ! L’UNSA TERRITORIAUX APPELLE SES SYNDICATS A LA GREVE LE JEUDI 5 DECEMBRE 2019

► pour le maintien des 100 % des droits acquis,

► pour une transition adaptée pour les régimes spéciaux,

► pour des pensions proches du revenu d’activité et un minimum qui tende vers 100 % du SMIC,

► pour la prise en compte de la pénibilité et de la dangerosité de certains métiers.

Notre capacité à nous mobiliser et à manifester le jeudi 5 décembre 2019 fera notre force à négocier nos retraites d’aujourd’hui et celles de demain.

________________________________________ Manifestation : Jeudi 5 décembre 2019 à 10h30

PAU – Place de Verdun BAYONNE – Place Ste Ursule (Gare)

Communiqué de presse - 25 novembre 2019
À Matignon, l’UNSA rappelle ses exigences et envoie un avertissement
 
L’UNSA ne comprend pas pourquoi l’exécutif n’a toujours pas apporté les clarifications et les garanties attendues tant en ce qui concerne les grands arbitrages de la réforme que les secteurs particuliers. Elle l’a redit au premier Ministre.

Cette stratégie qui vise à « enjamber » le 5 décembre place notre pays en tension. Pire, les atermoiements, les annonces contradictoires et le retour possible d’une réforme paramétrique notamment liée à l’âge en plus d’une réforme systémique, sont pour l’UNSA inacceptables. Ces éléments créent davantage de trouble, de manque de lisibilité, en même temps qu’ils attisent la colère de ceux qui seront les plus touchés. 

L’UNSA, qui n’était pas demandeuse de cette réforme, rappelle donc son exigence : pas de punis de la réforme. Cela passe par : 
- la garantie de 100% des droits acquis, 
- une transition protégeant, pour tous les régimes, 10 à 15 générations, 
- des adaptations quant à la durée de cette transition et des compensations respectueuses des contrats sociaux pour les secteurs et les métiers les plus exposés, 
- des reconstructions de carrières pour certaines professions très impactées, 
- la prise en compte de la pénibilité et de la dangerosité quel que soit le secteur d’activité ou le statut. 

Cela passe enfin par la mise en évidence concrète d’avancées pour les femmes, les carrières hachées et multiples, et pour ceux ayant les plus bas revenus, avec un minimum de pension porté au niveau du SMIC.

Les trois prochaines semaines seront décisives. Le gouvernement a les cartes en main, il doit sortir de l’ambiguïté et dire ce qu’il veut faire et comment. L’UNSA reste déterminée à défendre l’intérêt général de tous les salariés, notamment ceux des futures générations, et l’UNSA défendra, avec la même force, les intérêts plus particuliers de celles et ceux qu’elle représente.

C’est dans le respect de cet équilibre entre intérêt général et intérêts particuliers que doit se trouver une issue qui renforce l’ordre social plutôt que de jouer les uns contre les autres.

L’UNSA lance un avertissement : les tensions sociales sont vives, notre démocratie est suffisamment bousculée. Dans ce contexte, laisser s’enkyster les colères est une funeste erreur, y répondre, un devoir républicain.

Communiqué de presse - 25 novembre 2019
Laurent Escure Secrétaire Général 

Comité Technique du 11 octobre 2019 L’UNSA quitte la séance

A l’ordre du jour du Comité Technique de ce jour figurait essentiellement le sujet des « Titres Restaurants » avec une proposition de dématérialisation (passage à la carte magnétique) et de revalorisation.

L’UNSA, favorable au maintien des tickets papiers, a voté, avec deux autres organisations syndicales, contre le passage à la carte magnétique.

Pour argumenter une évolution de la valeur faciale du Titre restaurant CD64, l’UNSA CD64 demande de s’appuyer sur l’évolution de l’Indice INSEE des prix à la consommation, alimentation. L’évolution représente une augmentation d’environ 25,3%.

Le montant de 6,10 € bloqué depuis 2003 serait alors revalorisé à 7.64 € valeur 2019. Au regard de ces indices, l’UNSA propose une revalorisation de la valeur faciale du Titre restaurant CD64 à 7,50 €, avec une participation employeur de 4,50 € (60%) et un reste à charge de 3,00 € (40%) pour le bénéficiaire.

Monsieur le DGS, propose d’abord une revalorisation de la valeur faciale à 6,67 € (soit + 0,34 € de participation employeur) pour finalement proposer 6,90 € (soit + 0,48 € de participation employeur), sans discussion, à prendre ou à laisser.

L’ensemble des organisations syndicales a voté contre cette proposition jugée insuffisante. Mécontents du résultat, Madame la Présidente et Monsieur le DGS ont proposé de procéder à un nouveau vote.

Jugeant le procédé non respectueux de la légitimité du vote des représentants du personnel, l’UNSA, accompagnée de deux autres organisations syndicales, a quitté le Comité Technique.